Le Petit Prince

28 février 2016


Bonsoir mes petites libellules, 

Après un weekend passé la tête dans le code HTML pour arriver à modifier le blog, avec mon Lui, nous avons passé la soirée à regarder "Le Petit Prince", film d'animation de 2015 récompensé aux Césars de cette année. Et je comprends pourquoi...


L'histoire, tout le monde la connaît... mais celle que nous propose le réalisateur Mark Osborne est un peu différente. C'est un peu l'histoire de l'histoire. L'histoire d'une petite fille qui vit dans un monde d'adulte réglé comme du papier à musique et qui déménage un jour à côté d'un vieux Monsieur. C'est l'histoire d'un vieil aviateur, excentrique et facétieux, qui n'a jamais vraiment grandi. C'est l'histoire du Petit Prince qui va réunir tous ces personnages. 


Si j'ai été très séduite par l'histoire et l'histoire dans l'histoire, j'ai aussi été séduite par le graphisme, qui marie à la perfection les images de synthèse et l'animation image par image. J'ai trouvé que les deux univers se mariaient fort bien pour nous faire changer de monde. Même si j'ai apprécié les traits des images de synthèse, je dois bien dire que l'animation style "papier" m'a vraiment beaucoup beaucoup beaucoup plus plu. C'est tellement magique... toute mon âme d'enfant est remontée à la surface. Finalement pari gagné pour ce beau film d'animation, tout en poésie mais qui ne cache pas sa "morale" : nous vivons dans un monde d'adultes qui n'ont plus leur âme d'enfant et risquent à tout moment de devenir des zombies du travail. Ça peut paraître un peu caricatural, mais finalement on est dans le message d'origine de Saint-Exupéry...



Au-delà du scénario, de l'image et du message, il y a aussi les personnages. Ultra touchants. La petite fille est adorable et l'aviateur encore plus car la voix d'André Dussolier est parfaite pour l'interprétation. Le Petit Prince dans sa version papier est superbe, conforme à l'imaginaire qu'on peut en avoir. Je l'ai moins aimé dans sa seconde version, dont je ne parle pas trop ici pour ne pas vous gâcher le film... Mon petit préféré reste le renard, petit renard peluche tout adorable. Super craquant en image et encore plus dans le film ! (Il se peut que je m'en couse un dans les semaines à venir...)



Bref, tout dans ce joli film d'animation m'a profondément touchée (oui, j'ai versé une larmichette ou deux) et je ne peux que vous recommander d'y jeter un coup d’œil, si ce n'est pas déjà fait... c'est un vrai coup de cœur pour moi !



DIY CopyCat : le sweat "J'peux pas j'ai poney"

21 février 2016


Bonjours mes jolies libellules !

Voilà un petit moment que je ne vous ai pas proposé de DIY par ici, alors j'ai décidé d'y remédier en ce dimanche pluvieux. Le temps n'est pas à la fête et je ne sais pas vous, mais moi j'ai toujours très envie de me glisser dans un sweat tout doux et confortable dans ces périodes-là. Je ne porte que peu de sweats, ne les trouvant pas particulièrement jolis. Mais, il y en a qui me plaisent, ce sont ceux qui ont un côté humoristique, regardez par exemple : 

Sur les cintres : MadameTshirt / Sur la personne : MyBoobsBuddy
Alors forcément, quand je vois ces sweats tout simple qui, parce qu'ils ont un texte rigolo sur eux coûtent entre 40€ et 70€... je recule. Mais c'est sans compter sur ma peinture textile... En passant par Décathlon, pour tout autre chose, je suis tombée sur un sweat dans les tons gris exactement comme ça, qui m'allait bien (dingue !) et qui coûtait la modique somme de 7€. Banco me suis-je dit. Voilà comment je me retrouve aujourd'hui à vous proposer ce petit DIY tout facile, copie pas si pâle d'un sweat de Madame Tshirt (et d'autres sites d'ailleurs !). 


Pour ce DIY, il vous faudra donc un pull basique en coton (chez Décathlon pour le mien comme je le disais plus haut), de la peinture pour textile, un pinceau et un fer à repasser. 



En première étape, j'ai commencé par tracer au feutre mon texte. Étape facultative si vous vous sentez en forme et que vous n'avez pas peur du risque... 


Deuxième étape : la peinture. J'avais envie qu'on voit que c'était peint donc j'ai fait en sorte que ce ne soit pas "plein" partout. N'hésitez pas à mettre assez de peinture pour que ça reste noir et qu'on garde bien les contrastes après lavage. Et attention aux projections de peinture sur le sweat, restez vigilant pour ne pas risque de le tâcher inutilement...


Après avoir laissé séché un petit moment (en fait jusqu'à ce que les endroits où il y a le plus de peinture soient secs), il faudra repasser le sweat, au moins 5 minutes sur la peinture. Après quoi vous pourrez le laver jusqu'à 40°C, selon les dires de la peinture (si vous n'utilisez pas la même, référez-vous aux consignes d'utilisation de la vôtre, bien entendu !). 


Tadaaaam ! Voilà le résultat après lavage...
 Alors, ça vous plaît ? Vous avez déjà testé la peinture textile ? Vous aimez les pulls humoristiques ?

Frida

15 février 2016


Bonjour mes petites libellules artistiques, 

Je ne crois pas vous en avoir déjà parlé par ici, mais depuis fort longtemps, j'admire beaucoup le travail de Frida Kahlo, célèbre artiste Mexicaine. Remarquez, je n'admire pas que son travail, mais aussi sa force de vivre et d'avancer face aux épreuves. 
Je suis actuellement entrain de lire "Diego et Frida", une biographie du couple racontée par J.M.G. Le Clézio, conseillée par Les femmes qui lisent sont dangereuses (actuellement au Mexique d'ailleurs !). Et du coup, je pense re-re-re-re-re-re-re-re-regarder le film "Frida" de Julie Taymor avec Salma Hayek dans le rôle principal.

Frida est officiellement née en 1907, mais en 1922, elle falsifie sa date de naissance pour 1910, année du début de la Révolution Mexicaine. En 1929, elle se marie au peintre Diego Rivera, qu'elle aime et admire depuis qu'elle a une douzaine d'années. Elle s'engage dans le parti communiste et décide de vivre sa vie comme elle l'entend, pas comme la majorité des femmes mexicaines de l'époque : elle rêve de voyages, d'études, de plaisir et surtout de liberté. Un petit côté féministe avant l'heure... Mais, si j'aime ce côté féministe de Frida, ce qui me fascine le plus, c'est son éternel engagement pour la vie.

En effet, à l'âge de six ans elle développe une poliomyélite. Puis, à l'âge de 18 ans, elle est victime d'un grave accident de bus : son abdomen et sa cavité pelvienne sont transpercés par une barre de métal, elle a 11 fractures à la jambe droite, son pied droit est cassé, son bassin, ses côtes et sa colonne vertébrale sont aussi brisés et son épaule est démise. Elle reste alitée pendant trois longs mois, puis un an après l'accident elle doit porter pendant neuf mois des corsets de plâtre, car l'une de ses vertèbres lombaires est fracturée. En 1930, elle fait une première fausse couche, suivie d'une seconde en 1932 et d'une troisième en 1933. En 1935, elle découvre que son mari entretient une relation avec sa soeur. Elle divorce trois ans plus tard, pour se remarier avec Diego en 1940. Entre temps, elle développe une mycose à la main droite et ressent toujours plus de douleurs dans la colonne vertébrale, jusqu'à ce qu'elles l'obligent à porter un corset de fer. En 1946, elle subit une opération chirurgicale de la colonne mais il y a des complications et elle doit faire une nouvelle opération. Elle en subira sept au total. En 1953 elle se voit amputée de la jambe droite jusqu'au genou, puis elle attrape une grave pneumonie qui la tuera. Et c'est sans compter les longs moments de solitude dans des pays et des villes qu'elle déteste, lorsque Diego doit peindre des fresques. Et la dépression qui la touche dans les dernières années de sa vie.

 
Pourtant, malgré toutes les blessures de la vie, elle continue de poursuivre son bonhomme de chemin, peignant pour "alléger" son quotidien. Pourtant elle reste une personne heureuse, joyeuse, en tous cas en apparence. Et c'est ça, cet amour de la vie malgré les coups, qui me fascine tant chez ce petit bout de bonne femme. Et sa peinture, toujours criante de vérité, qui m'a accompagnée tout au long de la mienne. Le tableau qui me touche le plus est probablement "La colonne brisée", il me touche beaucoup car il est représentatif d'une partie de ma vie. Même si mes douleurs sont morales, c'est parfois ainsi que je me sens.



Mais ces quelques mots sur un ordinateur ne vous donnent pas l'étendue de la vie colorée de cette artiste fondamentale. Pour en découvrir plus, vous pouvez regarder l'excellent film de Julie Taymor, qui s'appuie sur des faits vus dans diverses biographies. Les décors sont somptueux, Salma Hayek est époustouflante et la musique absolument géniale. Vraiment. Et c'est une magnifique façon de découvrir les tableaux de Frida Kahlo.

Et n'hésitez pas non plus à découvrir les mots de Le Clézio qui sont bien choisis et passionnants, même si sa biographie est plus centrée sur Diego que sur Frida.

Je vous laisse avec la belle chanson "La llorona" de Chavela Vargas, que j'adore... 


En cuisine : un assaisonnement maison

11 février 2016


 
Bonjour mes libellules gourmandes, 

Dans mes Lovely Things de janvier, je vous parlais d'une recette testée récemment et adorée : le "Chicken Bacon Ranch Casserole", recette de la blogueuse Chungah de DamnDelicious.net, dont j'ai déjà parlé plusieurs fois ici. 


Dans sa recette, elle utilise du "ranch seasoning", chose que je n'avais pas sous la main et que je n'avais pas trouvée en supermarché. De là, j'ai fouillé l'Internet pour découvrir ce qui se cachait dans le "ranch seasoning" et j'ai fini par trouver une réponse sur le blog GimmeSomeOven.com. Mais comme il y avait encore des choses que je n'avais pas et/ou qui ne me plaisaient pas, j'ai décidé d'adapter tout ça et de faire ma propre recette. Et je suis plutôt contente du résultat je vous avoue, du coup, je partage avec vous. 





Parlons livres #10

8 février 2016


Bonjour mes petites libellules jolies, 

Je vous retrouve aujourd'hui pour un petit billet "Parlons livres". L'occasion de vous parler de mes dernières lectures en BD, mon genre de prédilection ces derniers temps. 

"Broadway : une rue en Amérique" - Djief
C'est à la suite d'un billet d'Emy que j'ai eu envie de lire ce diptyque au graphisme alléchant. Emprunté à la bibliothèque, j'ai pu lire les deux tomes et me régaler de l'histoire de Fanny King, une jeune danseuse de revue ingénue et un peu distraite, optimiste et entreprenante, qui arrive au Chapman's Paradise. Ce cabaret appartenait au défunt Walter Chapman, il est repris par ses deux frères Lenny & George, qui ne connaissent rien à l'univers de Broadway. 
Cette plongée dans le New-York des années folles, plus particulièrement sur Broadway, est très réussie. Le graphisme et les couleurs sont un vrai régal pour les yeux. On se laisse emporter par les "lumières" de Broadway, mais aussi par les complots des uns et des autres pour faire capoter l'affaire des Chapman. Tout dans de ce récit en deux volumes m'a plu, sans être un coup de coeur ce fut une belle découverte que je ne peux que vous conseiller. 

"Les Carnets de Cerise : La déesse sans visage" - Aurélie Neyret & Joris Chamblain
Depuis le début de cette saga, je suis tombée sous le charme de Cerise, de ses amies, de sa maman et de ses aventures. Alors quand celui-ci est sorti, il me le fallait absolument. Et ce fut encore un enchantement, comme les trois premiers tomes. On retrouve donc Cerise, qui cette fois-ci part en vacances avec sa maman, dans un manoir étrange, qui annonce une nouvelle enquête : chaque participant a reçu en avance une énigme et doit la résoudre pendant son temps de visite au Manoir. Mais certaines énigmes peuvent cacher d'autres étranges secrets... 
Le scénario est encore une jolie réussite, qui vous fait tourner les pages plus vite que vous ne le voudriez. Mais le dessin et les couleurs de la dessinatrice vous retiennent, pour découvrir dans chaque case les petits détails glissés partout... Bref, difficile de trouver les mots pour exprimer le bonheur que j'ai eu à tourner les pages de ce quatrième tome. Jetez-vous dessus. Et si vous ne connaissez pas déjà les trois premiers... jetez-vous dessus !

"Agatha : la vraie vie d'Agatha Christie" - Anne Martinetti, Guillaume Lebeau & Alexandre Franc
Encore une fois, c'est un billet d'Emy qui m'avait attirée, tellement il était positif. Le dessin me faisait de l’œil et le sujet aussi, ne nous le cachons pas. Je ne suis pas une grande fan d'Agatha Christie mais j'apprécie son œuvre et c'était l'occasion d'en découvrir plus sur cette romancière incontournable du roman policier.
Ainsi donc, suite à un cadeau de Noël, j'ai découvert la vraie vie d'Agatha Christie. La biographie est intéressante, bien écrite et très prenante. Car Agatha Christie était une femme en avance sur son temps qui ne s'en laissait pas conter : elle a voyagé comme elle le souhaitait et aimé librement. Et je crois que ce que j'ai le plus aimé, c'est sa relation avec les personnages qu'elle imagine, qui m'a beaucoup fait penser à Beatrix Potter et ses petits animaux qui l'accompagnaient aussi en son temps. Et qui d'ailleurs faisait sa vie comme elle le souhaitait également, ce qui était une petite révolution déjà.
Bref, cette BD originale permet de découvrir ou redécouvrir la vie d'Agatha Christie d'une manière des plus plaisantes, n'hésitez pas, c'est un vrai régal.

Et vous mes petites libellules, vos dernières lectures ?